“Aladin Commend fait vivre son art pour un temps,
le temps de sa conception.
Il l’inscrit minutieusement sur des murs qui attendent la démolition. Noircit de détails d’immenses feuilles volantes dont il orchestre le morcellement afin d’en répandre les bouts vers d’autres regards.
Devant un parterre de gens stupéfaits de voir des centaines de pattes entremêlées partir en cendres, il met le feu aux chevaux courants le long d’un parchemin pour les éclairer un instant. Et plus discrètement, dans un coin, des carnets d’esquisses se remplissent.. Aladin dessine.
Jusqu’au 17 décembre, nous allons prendre le temps d’en donner à cet art éphémère.
La porte d’un atelier momentané sera ouverte aux yeux qui voudront venir voir se tracer une fresque en direct, sur les murs d’Indiana.
viens voir regarde-voir évoluer.”
Texte de Cléopâtre Malpeli
Photos: Joachim Sommer