Dans une subtile activation par la performance, les œuvres de Johanna Monnier prennent la forme de prolongements fantaisistes du corps humain.
Son travail aborde avec introspection des thématiques diverses comme le jeu, le soin ou l’ennui.
À l’occasion de cette exposition créée entre l’Espace Indiana et Bruxelles, dans la continuité de sa démarche articulant matière et corporalité, Johanna Monnier explore une extrémité dont on ne peut pas se passer :
la tête.
Johanna Monnier (CH, 1989) grandit dans la campagne entre l’Ain et Genève. Après des études de céramiste à Vevey, un Master aux Beaux-Arts de Paris et un échange à San Francisco, elle s’intéresse à l’aspect thérapeutique du processus créatif.
Au centre de ses expérimentations en céramique, textiles ou métal forgé, se trouvent les objets, leur mise en mouvement en tant qu’accessoires portés, activés comme des prothèses de réconfort ou des pansements pour l’âme.
Photos: Joachim Sommer